RECEVEZ -10% À L'INSCRIPTION DE NOTRE NEWSLETTER I LIVRAISON OFFERTE DÈS 100€ D'ACHAT
RECEVEZ -10% À L'INSCRIPTION DE NOTRE NEWSLETTER I LIVRAISON OFFERTE DÈS 100€ D'ACHAT
Tag

Arlette Gutsatz

Browsing

La femme qui faisait fleurir Le Jardin

Arlette, l’amour fou de son mari, le maître parfumeur Yuri Gutsatz, a non seulement élevé trois fils et importé des tissus d’Inde, mais a également cofondé Le Jardin Retrouvé. C’est Arlette qui a eu l’idée, révolutionnaire à l’époque, d’étendre la ligne de parfums de son mari à peu près partout où cela avait un sens pour elle. De l’huile de bain parfumée à l’exfoliant à l’avoine, des savons aux bougies parfumées, Arlette était à l’écoute de l’humeur du temps et représentait un atout inestimable pour l’entreprise familiale.

Tout en élevant ses trois fils avec Yuri et en s’occupant du marketing, du réseau et de la conception du Jardin Retrouvé, Arlette était également très demandée en tant que consultante, styliste et designer. Sur la photo, voici son design pour la division bagages et accessoires de Dorothée Bis. Elle a également travaillé avec Cacharel, Ted Lapidus, Le Printemps, Chantal Thomas et bien d’autres. Elle n’a jamais laissé cet aspect de sa carrière interférer avec la création de la première maison de parfum de niche au monde. C’est Arlette qui a fait en sorte que Le Jardin Retrouvé atteigne les côtes de la Grande-Bretagne, des États-Unis, du Canada, du Japon et d’innombrables pays européens, pour un public assoiffé de haute parfumerie française.

Une femme en avance sur son temps

Dans les années 70, Arlette orchestre une collaboration avec Agnès B et Le Jardin Retrouvé, une pratique aujourd’hui courante, mais rare à la fin des années 70. Force de la nature irrépressible, elle se rend seule aux salons professionnels (laissant Yuri au labo, après qu’il l’ait conduite sur place), organise les importations de textiles en provenance d’Inde tout en étant la quintessence de la vie familiale chez les Gutsatz à Paris. Elle possède un œil étonnamment moderne pour le recyclage, stockant des rames de tissus indiens afin qu’ils puissent être réutilisés (et ils le seront, dans nos pochons de tissus !) et jouant également le rôle d’archiviste, classant et datant soigneusement chaque article de presse, afin que nous puissions nous y référer aujourd’hui.

Une rencontre entre les cœurs et les esprits

Yuri et Arlette se sont mariés moins d’un an après leur rencontre et sont restés fidèles l’un à l’autre jusqu’à ce que la mort les sépare. Yuri est décédé en 2005, laissant Arlette veuve. Leur mariage a été une rencontre de cœur et d’esprit, Yuri continuant à lui envoyer des cartes postales romantiques et à lui écrire des poèmes jusqu’à l’âge de 80 ans environ.

Son parfum préféré ? Une création de Yuri Gutsatz, bien sûr !

Arlette aimait les senteurs des roses, il n’est donc pas étonnant que le parfum qu’elle choisit pour Le Jardin Retrouvé soit Rose Thé, ou Rose Trocadéro comme on l’appelle aujourd’hui. Avec des notes de rose, de musc blanc, de clou de girofle et de bourgeon de cassis, l’eau de parfum tant aimée d’Arlette a la même odeur aujourd’hui qu’à l’époque, et conformément à son esprit visionnaire, nous avons un gommage pour le corps, un lait pour le corps et une bougie parfumée assortis.

Arlette est décédée le 12 décembre 2012, 37 ans jour pour jour après la création du Jardin Retrouvé. Aujourd’hui encore, elle inspire ceux qui l’ont connue ainsi que ceux qui ne l’ont pas connue, et son influence se perpétue à travers la maison de parfum pionnière qu’elle et Yuri ont créée dans leur maison familiale, en 1975.

Arlette Gutsatz, parce qu’elle passa tellement de temps en Inde avec son mari Yuri et ses trois enfants, s’éprit de beaux tissus indiens. De retour en France en 1963, elle eut l’idée de se lancer dans l’importation des étoffes qu’elle appréciait. A cette époque, des petites marques de mode pointues voyaient le jour, dont certaines existent encore : Dorothée Bis, Chantal Thomass, Renoma, Hémisphère… C’est pour elle qu’Arlette commença à travailler, bien avant la fondation du Jardin Retrouvé. Après son décès en 2012, Clara et Michel trouvèrent un mur entier d’échantillons de tissus chez elle. Plutôt que de les jeter, Clara fit un patron et Michel le donna à fabriquer avec cette recommandation : « Mettre un tissu différent de chaque côté du pochon ». C’est pourquoi les pochons sont uniques !