Les Notes de Rose Trocadéro
Note de tête : essence de rose, cassis, notes vertes Note de cœur : Absolu de rose, géranium, clou de girofle Note de Fond : miel, musc
Les premières années de Rose Trocadéro
1976: Rose Trocadéro avait des connotations personnelles pour Yuri Gutsatz. Il s’est inspiré des parfums que portaient les femmes dans les années 1920, alors qu’il n’était qu’un petit garçon, et ces précieuses émotions se sont traduites par une eau de parfum classique, devenue la signature de sa femme et muse, Arlette. Nommé à l’origine Rose Thé, il a été lancé l’année suivant la création par Yuri & Arlette de la première maison de parfum de niche au monde, et a été largement encensé par la presse. Aujourd’hui, le parfum est resté semblable, et a conquis le cœur d’une nouvelle génération qui recherche le classicisme de la Haute Parfumerie française dans laquelle Yuri excellait.
Lors du renouveau du Jardin Retrouvé en 2016, Michel Gutsatz et sa femme Clara Feder savaient instinctivement qu’aucune collection de parfums n’était complète sans une rose emblématique. Rose Trocadéro a ainsi apporté un peu de son classicisme français dans le XXIe siècle.
Depuis 2016 L’eau de parfum génère une nouvelle base de fans parmi les amateurs de parfums qui recherchent une touche d’élégance parisienne, tout comme les femmes des années 1920, celles-là même qui ont laissé des impressions si vives sur un futur parfumeur, alors enfant à Saint-Pétersbourg. Arlette Gutsatz, quant à elle, n’était jamais sans son flacon !
La Rose Trocadéro est revenue nous enchanter…
Michel et Clara ont dû choisir seulement sept parfums parmi les centaines de formules méticuleusement créées par Yuri. Ils savaient que leur collection soigneusement sélectionnée aurait besoin d’une rose classique. Quelle meilleure fragrance que Rose Thé, le parfum qu’Arlette Gutsatz a porté et aimé ?
Le texte inspiré de Clara Feder sur Rose Trocadéro : les jardins du Trocadéro
« Le soleil brille sur le jardin du Trocadéro – c’est une bénédiction à Paris, même fin mai. Derrière vous, la tour Eiffel, devant vous, le palais de Chaillot, si moderne. Soudain, une femme s’approche. Elle porte un énorme bouquet de roses et se dirige d’un pas hardi vers la Seine. Lorsqu’elle vous frôle, vous frémissez sous des effluves de rose si absolues, que vous remarquez à peine un arrière-goût de bourgeon de cassis, de lavande et de musc. »
Texte et photo ci-dessus de Clara Feder